ELLES FONT PARTIE DU PAYSAGE CULTUREL DE LA GASCOGNE.
Au début, sur les places des villages, les enceintes étaient délimitées par les charrettes à boeufs, « les bros », qu’amenaient les agriculteurs.
Les premières arènes sont construites en bois, souvent avec l’investissement de bénévoles. Il reste quelques spécimens comme à Morcenx, Brocas, Larbey ou Estang.
Chronologiquement, les loges sont édifiées en premier, surmontées ensuite de la tribune officielle qui sera généralement couverte. Puis ces structures sont complétées par les talenquères qui délimitent la piste et les gradins. Dans les arènes dites semi-permanentes, seules loges et tribunes représentent la construction fixe, les talenquères et les gradins mobiles sont mis en place au moment de la fête.
Progressivement le béton a remplacé le bois, en construction classique ou en préfabriqué.
La piste est constituée d’un revêtement de sable. Elle peut être de forme rectangulaire, circulaire, oblongue ou en fer à cheval.
Si le cercle est plutôt référencé à la tauromachie espagnole, le rectangle correspond davantage à la Course Landaise.
La piste idéale est longue de 40 à 45 mètres et large de 30 à 35.
Les arènes sont sonorisées pour permettre au « débisaïre » de commenter et animer le spectacle. Un secteur est réservé pour une formation musicale.
175 arènes dont 11 sont couvertes, chacune avec sa typicité, font partie du patrimoine de chaque ville et village.
Arènes construites
Arènes occasionnelles