1600 AVENUE DU PRESIDENT KENNEDY,
40280 SAINT-PIERRE-DU-MONT
05 58 46 50 89
du lundi au jeudi
14h – 17h
vendredi
14h – 16h
Ils se partagent entre :
4 cuadrillas de 1ère catégorie ou “de Formelle”, l’élite, qui disputent challenges collectifs, concours individuels et le Championnat de France.
9 cuadrillas “de Seconde” spécialisées dans les courses de démonstration. Elles constituent l’antichambre de l’élite pour les jeunes les plus talentueux.
Une cuadrilla se compose de : 6 à 7 écarteurs
2 sauteurs
2 entraineurs
1 teneur de corde ou cordier
2 à 3 vachers
De tout temps, les jeunes gascons en recherche d’adrénaline, aiment se confronter au bétail pour montrer leur courage, se défier entre eux et …épater les filles. Les plus courageux ou les plus doués poursuivent et font carrière.
Dans beaucoup de villages, la « classe » (année des 18 ans) anime les fêtes qui se terminent par la traditionnelle « course des cuisinières ». Au cours de celle-ci, rite initiatique incontournable, chaque jeune, fille ou garçon, se doit de faire au minimum un écart. Ainsi nait un esprit d’appartenance et …parfois une belle vocation.
Hommes ou femmes de panache, de défi, ils affrontent les coursières, armés de leur intelligence et leur courage exacerbé.
Durs au mal, résistants, ils réalisent une préparation physique spécifique à base d’endurance et de gainage. Athlètes de haut-niveau, ils effectuent en moyenne 20 écarts par course et participent à une quarantaine de spectacles par saison.
Détente, souplesse, coup d’œil, créativité caractérisent ces hommes « aux semelles de vent ».
Gymnastes-torères, les sauteurs s’imposent un entrainement quotidien pour atteindre précision technique et maitrise parfaite de leurs différentes figures.
Autrefois simple distraction pendant l’entracte, les sorties des voltigeurs captivent aujourd’hui les spectateurs assidus ou néophytes, par leur dimension athlétique, esthétique et émotionnelle.
Les doigts protégés par les « ditouns », il amène la coursière en bout de piste et la place, prête à foncer dans l’axe d’attaque de l’écarteur ou du sauteur.
Il canalise l’agressivité des vaches, joue un rôle dans l’apprentissage des jeunes bêtes qui portent la corde pour la première fois et doit s’adapter au caractère différent de chacune. L’entraineur possède des compétences techniques, psychologiques et une forte endurance physique.
A l’instant du point de rencontre entre la vache et l’écarteur, le cordier par une légère traction sur la corde règle le coup de tête de l’animal, tout en lui laissant la liberté de mouvement nécessaire à la réussite de l’écart.
Sa connaissance des hommes et des coursières, son coup d’œil, sa dextérité lui permettent de doser « le coup de ficelle » et de limiter, sinon éviter, les coups de corne. Ainsi le « courdayre » sublime l’écart, renforce l’audace de l’écarteur qui fait confiance à son doigté.