1600 AVENUE DU PRESIDENT KENNEDY,
40280 SAINT-PIERRE-DU-MONT
05 58 46 50 89
du lundi au jeudi
14h – 17h
vendredi
14h – 16h
La figure consiste à dévier la trajectoire de la coursière lancée au galop pour passer, avec esthétique , le plus près possible du berceau des cornes. L’art est de rester sur sa ligne de passage et de ne pas se mettre à distance de la vache.
L’attente de l’écarteur est primordiale pour surprendre l’animal lors de leur bref point de rencontre. Il jette une jambe du côté opposé où il souhaite tourner. Dès que la bête mord au leurre, le torère effectue une rotation d’un quart de tour pour faire passer la vache au creux de ses reins.
Le plus pratiqué. L’écarteur effectue sa rotation côté opposé à la corde. Il bénéficie du coup d’œil du cordier qui contrôle la tête de la coursière pour lui permettre de dessiner une figure parfaite.
La rotation s’effectue côté corde, sans aucune protection du cordier. Cet écart permet d’obtenir un meilleur pointage en compétition. L’écarteur effectue aussi cette figure pour redresser l’animal suite à une série d’écarts extérieurs où la vache s’accoutume et développe sa défense. Tromper les coursières expérimentées d’un intérieur relève de l’exploit, car le danger est décuplé.
A cinq mètres de la rencontre, l’écarteur effectue un saut d’appel, balance sa jambe pour orienter la vache, retombe au plus près du berceau des cornes les jambes écartées et pivote sur la pointe de ses pieds qu’il joint. Il peut tourner en dehors ou en dedans. Cette figure dégage une dynamique et une charge émotionnelle importantes.
L’écarteur attend immobile, les pieds rivés au sol, les bras croisés sur la poitrine.
Par un mouvement du corps et de la jambe il indique à la vache qui fonce sur lui qu’il va tourner d’un côté. Au dernier moment, il tourne prestement du côté opposé en pivotant sur un pied. Il doit se situer après l’écart à l’endroit où il était au moment de l’appel.
Souvent les feinteurs jettent leur mouchoir blanc à terre et y mettent les pieds dessus. L’objectif est qu’à la fin de l’écart le torère ait toujours l’étoffe sous les pieds ou dans un périmètre le plus proche possible. Cela prouve qu’il n’a pas perdu de terrain et qu’il a dessiné l’écart parfait.
L’acteur effectue une rotation à 360°, perd la vache de vue et se retourne au dernier moment pour réaliser sa feinte. Le tourniquet revêt un caractère exceptionnel et est effectué pour le panache, dans une certaine euphorie.
L’écarteur cherche à tester une coursière débutante, à juger sa caste, sa bravoure, apprécier sa capacité à combattre, à répéter les efforts.
Le torère pratique l’écart sur la feinte qui lui permet d’alterner plus facilement ses attaques côté gauche ou droit et trouver ainsi quelle corne favorisera le meilleur travail.
Le second est un membre de la cuadrilla qui se place dans l’axe d’attaque de l’animal, derrière l’écarteur ou le sauteur. Mouchoir en main, il doit capter l’attention de la vache, après « sa rencontre » avec l’acteur, pour l’attirer jusqu’au bout de la piste et ainsi éviter qu’elle se retourne.
Ce rôle qui requiert endurance et vitesse est souvent dévolu aux entraineurs ou aux sauteurs.